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 Anciennes maisons des jeunes de Ganshoren
  Les Tarins

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Description (historique/actualité/....) :

Le début de l'histoire des maisons de jeunes à Ganshoren débute dans le Parc Albert.

La maison de jeunes néerlandophones De Rivieren conçue par l'architecte Jef Stillekens fut inaugurée dans le parc Albert le 13 septembre 1969 grâce à des subsides de la communauté flamande et la mise à disposition de terrains par la commune.

3 mois plus tard, c'est la maison de jeunes francophones qui est érigée juste à côté sur le même plan.

Cette initiative correspond à un besoin créé par le boom démographique de l'époque suite à la construction de nombreux immeubles sociaux vers la moitié des années 1960. Le succès fut immédiat, si bien qu'après quelques semaines, la maison néerlandophone (une des trois de la région bruxelloise) comptait à elle seule déjà 300 membres issus des communes voisines.

En 1970, un vaste panel d'activités étaient proposées aux enfants et ados: café d'art, soirées cinéma, soirée spaghetti, après-midi pour enfants, visite à l'opéra, promenades, soirées dansantes et biennale sportive dont un cross pour enfants, un parcours d'obstacles, du football et un tournoi de volley-ball et de basket-ball.

Le 7 novembre 1970, le pavillon flamand fut presque entièrement détruit par un incendie, mais reconstruit assez rapidement.

La maison des jeunes francophone proposait quant à elle des activités tout aussi variées dont un atelier photo, un atelier sculpture et des expositions artistiques en plein air. Ce dernier perdurera après s'être déplacé à Jette sous le nom d'Atelier 340).

Une excellente complémentarité entre les deux maisons de jeunes et celle de Jette dans le parc Garcet ("Le Finkel") ainsi que les diverses activités sportives ou festives organisées par les clubs sportifs au Hall des Sports permettait aux jeunes francophones et néerlandophones de bénéficier d'activités variées, tous se retrouvant pendant les soirées dansantes quasi hebdomadaires dans cette partie de Bruxelles, et qui brassaient de plus en plus de jeunes venant d'un peu partout.

Mais les voisins se plaignent de tapage nocturne, le cannabis circule et les maisons de jeunes acquièrent progressivement une mauvaise réputation. Les années passent et la population vieillit (les jeunes deviennent adultes, sans beaucoup de renouvellement) de sorte que les activités se restreignent et la fréquentation diminue, encore plus dans la maison néerlandophone. À partir de 1984 commencent des temps difficiles. La maison de jeunes francophone "MJ83" est transférée au coin du terrain de football au bout de la rue Charles Mertens (pavillon aujourd'hui disparu à l'endroit d'où est prise cette photo https://www.reflexcity.net/bruxelles/photo/ec3b88bdf481a6413dc79483027bded0).

Les Tarins

Le bâtiment francophone devient le pavillon Les tarins qui constitue une école de devoirs et des activités de jour pour les plus petits (jusqu'à ce jour).
https://www.reflexcity.net/bruxelles/photo/2e94711fac59902ddb53e800a866f11f

Maison de jeunes néerlandophones (période chahutée)

La maison de jeunes néerlandophones est fermée temporairement en 1989 puis réouverte sous le nom de Neutraal pour refermer en 1993. Elle rouvre finalement sous le nouveau nom de t'Ongeluk à l'initiative de jeunes enthousiastes le 12 Octobre 1996, en se limitant aux vendredis et samedis soir jusqu'à minuit.

La solution

Nouveaux arrêts intermittents suite aux plaintes des riverains jusqu'à ce que la commune mette fin à tous ces aléas en proposant aux deux maisons de jeunes francophone et néerlandophone d'occuper une ferme à rénover près du nouveau cimetière, au-delà du chemin de fer, au n°10 rue au Bois où elles seront inaugurées le 15 août 1998.

IBO "De Rivieren"

Le pavillon néerlandophone est devenu l'équivalent du francophone "Les Tarins". C'est devenu l'IBO "De Rivieren". Une IBO est une initiative de garde extrascolaire qui propose des soins et des activités aux enfants en dehors des heures de classe habituelles. Celle-ci dépend de l'ASBL Sint-Goedele (Sainte Gudulle) fondée le 19 juin 2002 à l'initiative de plusieurs écoles.

Sources

- Ganshoren Ingezoomd 2de nummer
- PVs du Conseil Communal
- Bruno Kestemont