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Section :

 Magasins de proximité
  Petirs commerces alimanraires

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Sous-sections :

  5 Chaussée de Jette n°610 (Cortoos)

Classement de la section:

Encyclopédie > Les commerces à travers le temps > Petits commerces > Alimentaires >  Magasins de proximité

Description (historique/actualité/....) :

Quelle que soit leur catégorie, ils souffrent tous de la concurrence des grandes chaînes de distribution qui ont l'avantage de tout proposer en un même lieu (où on fait à présent ses "grandes courses hebdomadaires", évolution des mœurs), et en particulier de celle de leurs antennes décentralisées que nous avons évoquées sous la rubrique "les grands font des petits".

Épiceries

Le terme à une histoire : son nom vient du Moyen Âge où la spécialisation des commerces était plus grande que maintenant. L'épicier vendait principalement des épices. C'est devenu ensuite un commerce de proximité vendant toutes sortes de produits alimentaires. Jusqu'au milieu du XXe siècle, il y en avait une ou plusieurs par quartier. C'est une espèce de commerces en voie de disparition, à une réserve près : on parle à présent d'"épiceries fines" ; ce type de boutiques vendant des produits "haut de gamme" se porte plutôt bien.
Il en existait aussi dans les quartiers des épiceries spécialisées appelées Crèmeries et vendant lait, beurre, fromages, œufs, etc. Ce type de boutique a totalement (ou quasi) disparu.

Fruits et légumes

Même constat que pour les épiceries, mais il faut souligner qu'au cours des dernières décennies des commerçants, généralement d'origine étrangère, ont ouvert de petits magasins proposant un choix de fruits et légumes bien plus vaste que celui qu'on trouve dans les grandes surfaces.

Boucheries

Il y en avait partout jadis, souvent plusieurs par quartier. Les boucheries traditionnelles, généralement des boucherie - charcuterie sont en très forte régression, victimes principalement de la concurrence des grandes chaînes de distribution. Rappelons que la charcuterie "indigène" est majoritairement à base de viande de porc. Il en subsiste pourtant, mais de très grandes, vraies PME, comme la maison Cortoos à Jette.
Il existait aussi pas mal de boucheries chevalines. En 2020, il en subsiste une seule en Belgique et même pas à Bruxelles.
Par contre, au cours des dernières décennies, un certain nombre de Boucheries HALAL ont fait leur apparition. Ne pas se méprendre sur le sens du terme : Halal signifie "conforme à la loi islamique". On n'y propose bien entendu pas de viande de porc.

Boulangeries

Jadis chaque quartier avait la (ou les) sienne. Souvent des boulangerie - pâtisserie proposant aussi les "couques" du dimanche et le dessert hebdomadaire. C'était un métier pénible : le boulanger se levait avant l'aube pour cuire son pain et, pendant qu'il se reposait, sa femme vendait les produits. Ceci appartient désormais à l'histoire. Les boulangeries qui subsistent sont en fait des "dépôts de pains" approvisionnés par des structures industrielles. Sinon, on achète désormais son pain dans une des nombreuses succursales de la boulangerie Paul ou en grande surface.
Par contre, les artisans pâtissiers haut de gamme se portent bien et des commerces se créent comme par exemple Brian Joyeux, rue du Congrès, apparu en 2014.

Poissonneries, Fromageries, etc

Trop spécialisés pour avoir jamais été des commerces de quartier, il y en a relativement peu mais ils se portent assez bien, proposant une gamme plus pointue qu'en grande surface : AOC etc. Un exemple La petite Vache Place Saint-Josse, dans un quartier dit pauvre, qui est là depuis des dizaines d'années.