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 Lieux typiques

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Description (historique/actualité/....) :

Nous avons tenté de présenter ici une série de lieux très emblématiques de notre région.
Si, stricto sensu, ils ne sont pas TOUS liés au folklore et à la zwanze, ils sont représentatifs de l'image de Bruxelles hier et aujourd'hui.


Anneessens (place) (voir section)
Très emblématique de notre ville. Sa création remonte à 1639.
Jadis s'y tenait le Vieux Marché. Suite aux récriminations des riverains à cause des puces qu'il attirait, les autorités l'on déplacé Place du Jeu de Balle (Marché aux Puces).
La statue d'Anneessens y a été érigée en 1889. Il était doyen de la "corporation des quatre couronnés" et a été décapité en 1719 (Pays-Bas autrichiens) pour avoir osé défendre les libertés communales. Dans la jeune Belgique indépendante, c'est une symbolique comparable à celle de la Statue de Comtes d'Egmont et de Hornes.

Atomium (Voir section Atomium)
S'il n'a bien entendu rien à voir avec la zwanze, il est néanmoins impossible de le zapper ici : au départ symbole de l'Expo '58, il était censé être une construction provisoire. Il est devenu avec l'Hôtel de Ville et Manneken-pis un des 3 clichés de Bruxelles à travers le monde.

Barrière de Saint Gilles (voir section)
Cœur de la commune, c'est une ancienne barrière d'octroi du XVIIe sur le tronçon de l'antique voie romaine menant de Bruxelles à Trêves. Depuis 1900, en son centre la Porteuse d'Eau de Julien Dillens.

Balai (coin du)
Quartier typique de Watermael enclavé en Forêt de Soignes. De 1880 à 1920 on y a bâti de petites maisons ouvreurs. ce quartier a conservé ses tradirons et son folklore Il a sa famille de Géants.

Bergs (à Bruxelles)
Cela fait un peu stoefer aux Pays-Bas.
Berg en néerlandais = montagne, il ne faut pas exagérer, nous ne sommes pas la Ville aux 7 collines mais nous avons cependant bien des odonymes en berg.
Il y a le Coudenberg (de koud = froid) où se dressaient jadis deux palais.
Le Hofberg, montagne de la Cour, devenu Mont des Arts.
Il reste le aussi le Treurenberg (montagne des pleurs).
Bien heureusement le Galenberg (mont des potences) a disparu pour faire place au Palais de Justice.
Mentionnons enfin le Zavelenberg (zavel comme Sablon), mais rien à voir, il est à Berchem.

Brasserie de La Senne
La tradition brassicole sur les berges de "notre" rivière remonte au XIIIe et se perpétue. Cette entreprise était à l'origine une microbrasserie installée en périphérie flamande. En 2010, à l'étroit, elle émigre à Molenbeek, puis, en 2018, elle s'installe sur le Site de Tour et Taxis.
Des noms de bières qu'elle propose sont éloquents : Stouterik, Zinnebier, Brusseleir.

Dansaert (quartier)
De la Bourse à la porte de Flandre, il est le parfait exemple de la redynamisation du centre ville. C'est à présent le haut-lieu de la mode "made in Brussels". (voir rue Antoine Dansaert). A noter que la place Saint-Géry fait partie de ce quartier.

Egmont (Palais d') (voir)
mais aussi
Comte d'Egmont
Parc d'Egmont
Statue des Comtes d'Egmont et de Hornes
D'un seul tenant, le statue, le palais et le parc occupent en plein pentagone
une superficie d'environ 5 ha.
Il y a 500 ans la famille d'Egmont possédait des terres à cet endroit.
La Belgique indépendante a fait du du Comte Lamoral une gloire nationale.
Le 5 avril 1566, les signataires du Compromis des Nobles ont organisé le Banquet des Gueux où, par dérision, ils portaient des besaces et des écuelles à la manière des mendiants d'antan.
Willy Vandersteen a titré une BD "La Révolte des Gueux" (1954).
On sait la fin tragique du Comte qui a contribué à sa légende.

Estaminets
L'origine du mot est incertaine. L'Académie française en donne une définition ; il y en une wallonne, une autre flamande. En Flandre le Stamcafé est le bistrot habituel.
Il en reste quelques-uns en centre ville. Citons-en 3 parce qu'ils ont conservé leur décor Belle époque et qu'ils méritent une visite tant il y a de choses à y voir : la Bécasse, au fond d'une impasse rue de Tabora, la Fleur en papier doré et le Poechenellekelder, voisin de Manneken Pis.

Football (clubs de)
Avant l'apparition des hooligans, ils étaient des lieux incontournables de la Zwanze.
La région compte 3 clubs mythiques
Le RWDM (matricule 47), résultat de la fusion du White Star (stade Fallon) et du Daring de Molenbeek (stade Machtens) fondé en 1895 (matricule 2)
L'Union-Saint-Gilloise (Parc Duden) fondée en 1897 (matricule 10)
Le Sporting d'Anderlecht (RSCA) Parc Astrid fondé en 1908 (matricule 35), il est le plus titré des clubs belges.
Niveau zwanze, rappelons vite fait que la rivalité Union-Daring est le sujet de Bossemans et Coppenole et que le Grand Jojo a enregistré "Anderlecht Champion".

Galeries Saint-Hubert (voir section)
Inaugurées en 1847, elles comprennent celle du Roi, de la Reine et des Princes.
Elles abritent le Théâtre des Galeries indissociable de Bossemans et Coppenole sommet de la zwanze, ainsi qu'une série de commerces haut de gamme proposant des spécialités bien bruxelloises : la Maison de la Dentelle ; Neuhaus, où Jean inventa la praline, une succursale de Dandoy et ses fameux spéculoos ; une autre de Marcolini, chocolatier bruxellois mondialement connu. On peut même y aller à l'Ogenblik (instant).

Hal (porte de) (voir ssection)
Typique car c'est le seul vestige intact de la seconde enceinte de Bruxelles (XVe) et qu'elle échappa de peu à la destruction lors du tracé de la Petite Ceinture. Rénovée en 1840 par l'architecte Tilman Suys, elle fut à nouveau remaniée en 1860 par l'architecte Henry Beyaert afin de l'aménager en musée, son affectation actuelle.

Halle aux Blés (vieille) voir section
Emblématique de Bruxelles à divers titres :
Elle conserve une série de maisons fort anciennes dont les noms, évidemment en brusseleir (Coninck van Spanien, de Zwaene, Gulden Sleutel, den Hoorn), Roi d'Espagne, Cygne, Clé d'Or, Cornet, évoquent vachement des noms de certaines de la Grand-Place. Vivante et animée, elle rappelle mieux qu'ailleurs le souvenir de Jacques Brel : Fondation Jacques Brel (1981) et statue de Jacques Brel (2017).

Ilot Sacré (voir section)
Quartier historique du Centre ville au N.O. de la Grand-Place, certaines de ses rues (rue des Bouchers, Petite rue des Bouchers, rue des Dominicains) furent menacées d'élargissement, voire de destruction à la veille de l'Expo 58. Cela suscita de vives réactions et le bourgmestre de l'époque, Lucien Cooremans, prit des mesures énergiques pour assurer la sauvegarde de ce patrimoine.

Marolles (quartier des) (voir section marolles
Peu importe ici la stérile querelle sur ses limites exactes.
C'est un très ancien quartier populaire dont l'origine remonte au XIIIe siècle, hors de la Première enceinte). Il tient son nom d'un ordre de religieuses et on y trouvait jadis de nombreux métiers à tisser. Son épine dorsale est la rue Haute, longue de plus de 1100 m.
Malgré sa gentrification récente, il est le seul où on tente de conserver la Zwanze et le Brusseleir.
Bruegel l'Ancien y est omniprésent : il s'est marié et et inhumé a Notre-Dame de la Chapelle devant laquelle Tom Frantzen lui a dédie une superbe statue. Il a aussi sa maison rue Haute et ses fêtes.
Souvenir : durant la seconde guerre mondiale environ 3000 juifs y vivaient. Beaucoup ont été déportés par les nazis et ne sont jamais revenus.

Mieke, Janneke et Tichke.
Famille de géants du Coin du Balai (voir ci-dessus Balai)
(voir Géants des communes)

Palais de Justice (voir section)
Un des plus vastes du monde, il est l'ultime réalisation de Joseph Poelaert et lui a valu le surnom de schieve architect. Ses premiers plans remontent à 1862 et ont été plusieurs fois modifiés. La construction a duré de 1866 à 1883. Il occupe une surface de 26.000 m² et fait le lien entre le haut et le bas de la ville (voir ascenseur des Marolles). Sa construction a utilisé 60.000 m³ de pierre blanche. Depuis des décennies, il est en réfection : de l'eau, voire des fragments de plafond y tombent sur la tête des "clients".

Poelaert (place)
Voir § précédent Palais de Justice

Pogge (place)
(voir place Pogge)
Petite place triangulaire au patrimoine intéressant bordant la chaussée de Haecht.
Pogge, de son vrai nom Pierre de Cruyer a vécu de 1821 à 1890 et est devenu LA figure de la zwanze à Schaerbeek. Il a son géant, sa statue, son association et sa série B.D.

Sablons (les)
Le mot vient de l'ancien français, issu du latin médiéval. Il est attesté dès 1150 (racine sable).
L'endroit est abondamment décrit et illustré sur ce site (voir sablons) mais impossible de le zapper ici, vu son intérêt majeur : square du Petit Sablon, place du Grand Sablon, Notre-Dame du Sablon.
En Brusseleir le mot se disait Zoûwel.
Spécifiquement bruxellois : les statuettes des anciens Métiers de la Ville.

Sainte-Catherine (place) (Voir Section)
Lieu incontournable du vieux Bruxelles, elle était vers 1560, dans le prolongement des quais (voir Marché aux Poissons) le terminus de notre réseau portuaire. Actuellement elle est scindée en deux tronçons, séparée par l'église néo-gothique de l'inévitable Joseph Poelaert, le schieven architekt.

Saint-Géry (place) (voir section)
C'est là, sur une île de la Senne, que Bruxelles serait née vers 979.
Les Halles ont été magnifiquement rénovées et proposent nombre d'activités. De nombreux établissements ouverts jour et nuit y prospèrent au grand dam des habitants.

Tour et Taxis (site) (voir section)
Du nom de la famille princière de Thurn und Tassis qui avait son hôtel rue de la Régence n°30.
Ancienne gare de marchandises du quartier maritime et bien rénovée, elle connaît des affectations diverses.

Vaillance (place de)
(voir section)
Cœur de l'ancien village d'Anderlecht où des traces humaines ont été décelées dès l'âge de la pierre. Première mention écrite d'Anderlecht en 1046 et construction de la première église romane peu après.
Depuis 2017 la place est devenue, non sans mal, quasi totalement piétonne. Sur celle-ci et aux abords immédiats de nombreuses brasseries proposent gueuze et kriek, bières de la vallée de la Senne. Aux alentours quasi tout est dédié à Saint-Guidon, patron de la commune : la rue, la station, le Cours, la collégiale. A 100 m. de là, il faut mentionner la Rue Porselein, ultime strotje du vieil Anderlecht.

Vismet (voir Marché aux Poissons)
Du néerlandais vismarkt ce mot brusseleir désignait curieusement dans les année '70 un "blouson noir" (ce sens est tombé en désuétude).
Cette place bien connue de Bruxelles n'a pas d'odonyme propre. Les noms de quais sont des souvenirs de l'époque où l'endroit était était un port, relié à la mer par un canal. C'est toujours l'endroit par excellence où on déguste poissons et fruits de mer.

Woluwe (cours d'eau)
Ce ruisseau, affluent de la Senne, coule à l'est de notre région. Il mérite d'être mentionné ici pour plein de motifs : il a donné son nom à 2 de nos 19 communes (Saint-Lambert et Saint-Pierre) ainsi qu'à nombre d'artères ; sur son parcours, quantité de magnifiques parcs et étangs et un fort joli site : le Moulin de Lindekemaele. Récemment de gros efforts ont été faits pour remettre plusieurs km de son cours à ciel ouvert.